1, rue Jacques-Callot, Paris VIe / 1er étage École Nationale Supérieure d’Architecture Paris Malaquais
Face à l’hypothèse de la catastrophe - guerrière, environnementale, ou autre – la fiction peut être déterminante quant à la constitution de nouveaux acteurs collectifs. Cette conférence va exposer l’exemple de la relation mythique qui s’établit, dans le contexte anxiogène de la Première Guerre mondiale, entre les littératures dites “de verre” de Paul Scheerbart et les utopies architecturales de Bruno Taut. La sociologie des mouvements sociaux de Francesca Polletta et la théorie critique de Darko Suvin permettront d’éclairer la charge politique, subversive et programmatique de la science-fiction.
Eliza Culea-Hong est architecte et docteure en architecture. Sa thèse porte sur la promotion des projets politiques radicaux par la fiction. Elle est coordonnatrice éditoriale de la revue FACES et chargée de recherche au sein de l’agence Urban Act.
Cycle de conférences-débats organisé par Pierre Hyppolite, Fabrice Moulin, Marc Perelman et Jean-Pierre Vallier dans le cadre d’un séminaire de recherche ouvert Espaces Écritures Architectures, ENSAPM (dépt THP et Lab. GERPHAU) et Paris Nanterre – CSLF, EA 1586 et HAR, EA 4414.