Publié le 1 juillet 2013–Mis à jour le 10 mars 2021
Deux parties nettes dans ce n° 28 de Littérales : « Les muses », « La laideur ». Deux groupes de recherche différents y commencent la publication de leurs journées d’étude respectives et de leurs travaux en cours.
Un titre commun cependant, car de la rencontre fortuite, bien naturelle dans une revue qui accueille des numéros non thématiques, sont nées quelques lignes de convergence problématique : peut-on penser la laideur sans la beauté” ? peut-on représenter la laideur sans se figurer la beauté ? mais peut-on concevoir la beauté sans imaginer son absence, sa détérioration, sa mort, sa disparition, sa décomposition... sa modification ?
Les muses, la poésie, nous entretiennent-elles éternellement et seulement de la beauté ? le doivent-elles, le peuvent-elles ? les muses sont-elles nécessairement belles et pour qui ? Ce n° 28 de Littérales présente un double florilège d’articles qui sera suivi prochainement au moins d’un autre numéro « binaire », sous le même et unique titre. Il semble en effet qu’il faille encore beaucoup travailler sur cette double vocation d’une même vaste interrogation esthétique, bien entendu évolutive au cours de l’histoire littéraire.