1, rue Jacques-Callot, Paris VIe / 1er étage École Nationale Supérieure d’Architecture Paris Malaquais
Cette conférence fait état de recherches qui, employant les ressources de la théorie et de l’analyse scientifique, visent à définir une nouvelle pratique du projet à partir de l’étude approfondie des potentialités de la narration. Ici, le propos porte essentiellement sur les processus de création de six écrivains français des vingtième et vingt-et-unième siècle, allant de Proust à Philippe Vasset, tous particulièrement sensibles au fait spatial. Cette analyse permet d’illustrer le rapprochement qui s’opère entre les processus de création des deux disciplines à l’aune d’une conception moderne de la littérature. Un rapprochement qui, bien que procédant par analogie, cherche son éclairage dans les fondements de chacune des disciplines. La mise en perspective de ces six exemples est suivie d’une présentation des travaux expérimentaux qui sont menés dans le cadre d’un Projet de Fin d’Étude (PFE) où le fait narratif prend une place importante dans la fabrication d’une architecture située.
Antonin Monnier est étudiant en Master 2 à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon et actuellement en stage dans l’équipe de recherche « Littérature et architecture » du Centre des Sciences des Littératures en langue Française (EA 1586) de l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur les interactions entre récit et architecture, essentiellement du point de vue des processus créatifs. Son mémoire, soutenu en février, s’intitule Potentialités du récit et processus de conception et pose le premier jalon d’une démarche qui vise une pratique narrative du projet d’architecture.
Cycle de conférences-débats organisé par Pierre Hyppolite, Fabrice Moulin, Marc Perelman et Jean-Pierre Vallier dans le cadre d’un séminaire de recherche conjoint ENSAPM (département THP et Laboratoire GERPHAU) et Université Paris Nanterre – CSLF, EA 1586 et Histoire des Arts et des Représentations, EA 4414.