L'architecture moderne a modifié la structure, la matérialité, la disposition extérieure et intérieure des espaces d'habitation. Dans quelle mesure ce dispositif nouveau engage-t-il une habitabilité différente de l'espace ? Comment en fait-on "un chez-soi" ? "Peut-on encore y laisser des traces" ? On s'interrogera sur les manières d'aménager l'espace diaphane moderne à partir de l'exemple de la "Maison en bord de mer" de Jean Badovici et Eileen Gray (L'Architecture vivante, 1929) et de l'empreinte architecturale de Le Corbusier sur le site de Roquebrune-Cap-Martin.
Pierre Hyppolite est maître de conférences en littérature du XXème à l'Université de Paris Nanterre, directeur de l'équipe de recherche "Littérature et architecture" du Centre des Sciences des Littératures en langue Française (ILAM, EA 1586). Ses travaux portent sur l'étude des intercations entre la peinture, la littérature et l'architecture.
Cycle de conférences-débats organisé par Pierre Hyppolite, Fabrice Moulin, Marc Perelman et Jean-Pierre Vallier dans le cadre d’un séminaire de recherche ouvert Espaces Écritures Architectures, ENSAPM (dépt THP et Lab. GERPHAU) et Paris Nanterre – CSLF, EA 1586 et HAR, EA 4414.